Face à la météo prévue, on adapte les parcours

On savait la Méditerranée changeante et déroutante. Eh bien elle l’est bien. Depuis quelques jours, au sein du comité de course, Guillaume Rottée et  Estelle Gravelleau se doutaient bien que la  météo prévue sur le bassin occidental de la Méditerranée la semaine prochaine allait leur provoquer des maux de tête. Les perspectives plus précises d’Alix Roumagnac, de la société Prédict, partenaire de la MED MAX I Occitanie – Saïdia Resorts, confirmaient la situation lors du briefing skippers et co-skippers samedi matin. Pas vraiment pris au dépourvus, donc, et capables de s’adapter vite aux surprises de la Méditerranée, en accord avec Kito de Pavant,  les deux responsables des tracés ont changé les lignes.

En ce qui concerne les Ocean Fifty, le changement a été le plus simple : les neuf multicoques prendront le parcours initial des Class40 : les Bouches de Bonifacio, descente de la Sardaigne Est, oublier le Stromboli,  puis prendre plein ouest, direction les Baléares, pour « descendre » ensuite sur Saïdia. « Nouveau parcours, un peu moins long, c’est plus raisonnable au niveau des conditions météo », saluait Luke Berry (Le Rire Médecin Lamotte). « Nouveau parcours, nouvelle course, cela n’empêche pas de profiter de la magie de notre sport », lâchait Thibaut Vauchel-Camus (Solidaires en Peloton).

Pour les Class40, trois options étaient sur la table. Finalement, Kito a tranché : les monocoques, après avoir passé la bouée de Sète, tireront plein sud, pratiquement au 180, vers l’île de Minorque qu’ils laisseront à tribord avant d’aller franchir à leur tour le passage entre Ibiza et Formentera. Et toujours arrivée à Saïdia, après les Zaffarines. « On est au final très content d’aller à Minorque. Ça permet de sécuriser l’arrivée à Saïdia dans les temps. Et il y aura plus de jeu, on aura des chances, avec nos vieux bateaux », précisait Mathieu Claveau (Prendre la Mer – Agir pour la forêt). Tandis que Corentin Douguet (Centrakor) se satisfait de « prendre cette partie ou il y aura plus de vent. Avec la Sardaigne, on allait vers un mur. Il y aura du jeu quand même, avec toujours deux portes aux Baléares, qui permettront à la direction de course de réadapter au besoin ». Toujours contents d’aller sur l’eau, de toute façon, ces skippers.

 

 

 

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