En préambule, Kito leur a présenté un montage vidéo intitulé « La course au large pour les nuls » et a été bombardé de questions par ces petits assoiffés d’aventure. Un moment d’émotion s’est fait sentir chez ces enfants de 8 à 9 ans lorsque le skipper leur a raconté sa rencontre avec un cachalot alors qu’il était très loin dans le Grand Sud ! D’ailleurs, une question revenait souvent : la peur de tomber à l’eau ou de blesser des animaux. Des interrogations auxquelles ont ensuite été confrontés les skippers que les enfants sont allés rencontrer sur les quais, au pied de leurs « bêtes de course ». En effet, chaque classe avait tiré au sort une enveloppe avec le nom d’un skipper et devait partir à sa recherche. Une véritable chasse aux trésors pour les enfants, d’autant plus que tous les navigateurs ont joué le jeu pour les faire rêver !
Mikael Mergui a émerveillé ces petits curieux en leur racontant comment des dauphins jouaient autour de son bateau, auxquels il devait faire attention. Ou encore ce que cela faisait de sauter sur le pont de son bateau, ce qui a bien fait rire le skipper de Centrakor, du haut de son mètre quatre-vingt-dix ! L’Italien Ambrogio Beccaria a dû répondre à la question de savoir ce qu’il ressentait lorsqu’il partait loin de sa famille. Joël Paris, quant à lui, a légèrement déçu un enfant du Grau-du-Roi (probablement fils de pêcheur) en avouant qu’il n’avait pas le temps de pêcher en mer. Cependant, il leur a expliqué comment il se débrouillait, lui, sur un bateau, avec son handicap. Un message que ce skipper déficient visuel a fait passer à tous en chantant : « J’aime mon copain, j’aime ma copine, même s’ils sont différents. » Un joli moment parmi tant d’autres.
À côté, Edgard Vincens avouait que la voile, c’est super, mais que cela coûte un peu d’argent. De quoi refroidir certains, mais pas tous, car plusieurs se voyaient déjà traverser les océans à bord de ces magnifiques bateaux. Autre moment fort : la course aux autographes, qui s’est transformée en sprints le long des quais. Jusqu’à ce selfie, pratiquement sur le trampoline de l’Ocean Fifty Upwind by MerConcept avec Anne-Claire Le Berre et Elodie-Jane Mettraux, le seul équipage féminin à bord de ces impressionnants multicoques. Peut-être quelques vocations sont-elles nées chez les filles ?
Dans l’après-midi, après le pique-nique, le spectacle du prologue des neuf Ocean Fifty, comparés à « d’immenses araignées » illuminant la baie d’Aigues-Mortes de leurs voiles colorées, a ajouté une touche de magie à ces moments ensoleillés. Comme les regards de ces « petits princes » de la mer et, certainement, leurs rêves de la nuit.
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