Voiles latines : des vieux gréements en forme

 

Un lien entre différentes cultures, différentes traditions, différentes générations.

Ce credo que Kito de Pavant a inscrit sur la proue de la MED MAX I Occitanie – Saïdia Resorts, course au large à la voile entre deux rives de la Méditerranée, a été parfaitement illustré hier avec la sortie en mer de la dizaine de voiles latines qui attendaient sagement « à l’ombre » des Ocean Fifty truffés de technologie, impatientes de lâcher les amarres des quais de Port-Camargue.

Après le prologue des Class40 mardi et celui des immenses trimarans la veille, c’était donc le tour de ces vénérables « vieilles dames » d’aller se dégourdir les voiles. Pour un petit « vire-vire » au final bien musclé, vers une mouillée vers le Grau-du-Roi rassemblant « Bir Hakeim », barque catalane de 1958, « Mireille », Mourre de Porc, de l’association du Grau-du-Roi Siloe, « Albane », barquette de 1946 ou « Albatros », de l’association Voile Latine du Bassin de Thau, « Chrisylvanat », de 1957, sans oublier le « Rodolphe-Fauquier », de 1961, plus vieux canot de sauvetage de toute la Méditerranée, ou « Mamaki », barque Tramani de Marine et Tradition Palavas, et encore « Bise-Aiguë », « Stéphane » et « Petite Josette ».
Le tout terminé par une délicieuse brasucade, accompagnée par de belles charcuteries et un petit banyuls amenés par les amis catalans . Vive la tradition !

Un lien entre différentes cultures, différentes traditions, différentes générations.

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