Tiens, Laurent Bourguès, encore un exilé. Né à Marseille, puis obligé de « monter » en Bretagne pour satisfaire sa passion de la voile. « Il y a vingt ans maintenant, précise celui qui, passé par le Pole France de Marseille en laser radial, a rapidement compris que le côté atlantique, c’était un plus. Depuis, avec sa double casquette de navigateur et de directeur technique, Laurent Bourguès a bourlingué. Du 6,50 (dont deux MiniTransat) du Figaro (Solitaire et Transat AG2R), de l’Imoca, de l’Orma, du Multi50… Des course au large, mais aussi des collaboration avec des skippers tels Thomas Ruyant, Yvan Bourgnon, Yves Le Blevec, ou encore le Gitana Team. Après un retour au Figaro avec la Solitaire 2022 dont il rêvait et une Transat Jacques-Vabre 2023 avec Damien Seguin en Imoca, il imagine son avenir sur trois pattes. Après un ProSailing Tour 2023 disputé sur l’Ocean Fifty d’un autre Marseillais, Christopher Pratt, il passe le cap pour acheter le bateau d’Eric Peron, passé à l’Ultim. « Et me voilà, avec un grand bateau et un bonnet rose », sourit celui qui porte le message de l’association soutenant les femmes atteinte du cancer. Quant à la MEDMAX Occitanie – Saïdia Resorts, le désormais Lanestérien en piaffe d’impatience. « Le parcours fait rêver. La Méditerranée est un terrain de jeu sous-exploité . Bravo Kito d’avoir organisé cette course-là. Quand j’étais petit, à Marseille, je naviguais avec mon grand-père sur son voilier. Pour moi, traverser vers la Corse, c’était la méga-aventure. Le reste, les Baléares, c’était le bout du monde. Alors, cette MedMax, vous pensez bien que je suis content d’y participer ». Et avec un Toulonnais à ses côtés, Clément Giraud, ministe confirmé, puis   « finisher » du Vendée Globe 2020. Et habitué à sillonner la Méditerranée, notamment à bord de « Centrakor », d’un certain Mikael Mergui!