Certains vont de l’entreprise à la voile. D’autres font le contraire. Après plus de quinze ans comme navigateur de haut niveau, équipier recherché, skipper reconnu, Christopher Pratt a passé le cap.
En 2008, ce pur Marseillais fondait « Marsail », agence spécialisée au début dans l’événementiel nautique, et très vite tournée vers des solutions d’accompagnement managérial pour les entreprises, avec la voile de compétition comme support. L’an passé, il franchissait un autre niveau en achetant un Ocean Fifty, pour en faire son « navire amiral ». Et comme le naturel revient au galop, c’est bien plus que des ronds dans l’eau au large de Marseille pour salariés qu’il propose à son multicoque océanique. Mais plutôt le circuit Ocean Fifty Séries, qui a englobé la MEDMAX I Occitanie-Saïdia Resorts dans son programme 2024.
C’est que, à 43 ans, le passé de Christopher Pratt se conjugue au pluriel. Vice-champion du monde de 420 à 18 ans, il devint plus tard le benjamin de la classe Imoca (monocoques de 60 pieds) sur la Route du Rhum 2010. Entre temps, il s’était imposé sur le Challenge Espoirs Crédit Agricole en Figaro pour poursuivre ses classes sur des Transats Jacques-Vabre avec des skippers de renom comme Armel Le Cleac’h et Jérémie Beyou, dans le team duquel, le Charal Sailing Team, il fait l’unanimité pour être désigné skipper remplaçant pour le Vendée Globe 2020. Rôle de doublure en cas d’indisponibilité du skipper officiel qu’il avait joué déjà pour Armel Le Cleac’h sur le Vendée 2012… En 2021, il prenait le départ de sa 6e transat Jacques-Vabre, pour monter sur la 3e marche du podium sur « Charal » avec son mentor Jérémie Beyou. « En fait, j’ai beaucoup fait de monocoques », convient celui qui oublie toutefois qu’il fut responsable performance sur le maxi Trimaran Banque populaire ou encore membre de l’équipage d’un autre maxi, Sprindrift. Mais il est vrai qu’il n’a pas trop eu le temps de se faire la main sur son nouveau « jouet », ce multicoque océanique de 15 mètres de long. « Encore un challenge, sourit celui que, au sein du peloton des autres Ocean Fifty engagés sur la MED MAX I Occitanie-Saïdia Resorts, est le seul à connaître la Méditerranée. Pas un atout imparable », reconnaît-il.
Quant à son « Wind of Trust – Fondation pour l’Enfance », il a lui aussi un joli palmarès. Mis à l’eau en août 2009, imaginé par les sorciers du multicoque, Marc Van Peteghem et Vincent Lauriot Prévost, construit par CDK, cet élégant multicoque n’a cessé de s’illustrer (Route du Rhum, Transat Jacques, Québec-Saint-Malo, circuit Multi50) aux mains d’experts comme Franck-Yves Escoffier et Erwan Leroux. A voir en septembre si l’air de la Méditerranée lui ira aussi bien
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