Mattero Sericano, Luca Rosetti : à eux deux, chacun dans son coin, ils ont trusté les podiums de tout ce qui peut se courir en Mini6,50 en Méditerranée ou à travers l’Atlantique. Prenons le premier : 27 ans, né à Gênes, un look de guitariste de rock, un visage façon Renaissance peint par « Michel Angelo ». Des victoires ? Depuis 2018, autant que de bouclettes dans sa chevelure : Arcipelago, MiniSolo, MiniMed, Granpremio Italia. Un ticket dans les dix sur la MiniFasnet et une 18e place sur la MiniTransat 6,50. Mais c’est surtout sa rencontre avec Alberto Bona (l’actuel skipper du Class40 « Ipsa ») qui va le diriger vers une autre dimension. D’abord quand le talentueux italien le nomme « boat captain » du class40 « Magale », confié par un autre Transalpin de talent, Giovanni Soldini puis comme préparateur de « Enel Green power », en vue de la Transat Jacques-Vabre 2017. Le virus était pris. L’an passé, Matteo Sericano achetait « Lucente », le Class40 de Martin Le Pape, avec un joli programme devant lui.
C’est donc tout naturellement qu’il s’est tourné vers son acolyte, Luca Rosetti. Celui-là aussi, 29 ans, né à Bologne, est un « ministe » de haute-volée. Avec un palmarès un peu moins étoffé que celui de Matteo Sericano. Mais sa victoire dans la MiniTransat2023 vaut tout le reste. D’autant plus qu’il a été le deuxième Italien à gagner la mythique transat. Le premier à l’avoir fait ? Un certain Ambrogio Beccaria ! Autre expérience intéressante du beau brun : en septembre 2022, il court l’étape 3 du Globe40, sur « Milai » avec Masatomo Suzuki. Ile Maurice-Auckland, en passant par l’Ocean Indien, l’océan Pacifique, le Cap Leuwin et le détroit de Bass. 35 jours de navigation plutôt extrême. Ça vous aguerri un marin, ça. En avril dernier, les deux gars se lancent dans leur première transat, la Niji40 entre Belle Ile en Mer et Marie Galante aux Antilles. Ecourtée à mi-course, avec la grave blessure du troisième larron, Giovanni Licursi. Retour sage vers l’Europe, puis à la maison en Méditerranée. Ce sera la Paprec600 Saint-Tropez, terminée au pied du podium, derrière les cadors que sont Mikael Mergui, François Verdier et Kito de Pavant. Pas vraiment de quoi rougir. Puis la Massilia Cup Offshore – Trophée Barcelona. Alors, cette MEDMAX Occitanie-Saïdia Resort, les deux compères Sericano et Rosetti, au parfum de chanteurs lyriques, l’abordent avec appétit. Bref, encore une paire d’Italiens, même inexpérimentés en Class40, dont il faudra se méfier. Ça commence à en faire beaucoup, non ?
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