Il fait partie de ces marins ayant connu une « fortune de mer ». Nom paradoxal que l’on donne à une avarie survenue en mer. Dans ces cas-là, c’est plutôt d’infortune qu’il faut parler. Lors de la dernière The Transat CIC, l’ »Anglaise », en solitaire, en Atlantique nord, vent et courant contraire, entre Lorient et New York, Goulven Marie a démâté. Après cinq jours de course, alors en 11e position, après avoir pris deux ris dans 25 noeuds de vent, l’attache d’étai cassait, l’espar de son Class40 tombait et « Goul » ne devait qu’on sens marin de revenir, sous grément de fortune (encore ?), au port le plus proche. C’est à dire à environ 1000 kilomètres de là, Lorient, son port d’attache. Coup dur pour celui qui, après avoir tester le Class40 sur la Transat Jacques-Vabre en double 2023, rêvait de cette transatlantique mythique, au sein d’un peloton de Class40 prestigieux. Mais pas de quoi décourager ce Parisien (« juste de naissance »), passé par Saint-Malo, mais aussi en Languedoc-Roussillon, Béziers, Valras, Sète, la Corse. Moniteur de voile, chef de base, cyclisme de compétition en Elite, et, suivant les aléas de la vie, la Cote d’Azur, pour faire partager sa passion de la voile, et monter sa structure de course au large. Et, puisque l’Atlantique, pour l’instant, se refuse à lui, ce sera la Méditerranée. Et la MEDMAX Occitanie – Saïdia Resorts. » C’est parfait pour rebondir, s’enthousiasme celui dont le co-skipper, Nasser Arraiss, connaît bien l’autre côté de la Méditerranée. Originaire de Nador (« J’en suis parti à 4 mois »), près de Saïdia, avec un père marin-pêcheur, cet entrepreneur dont la société Bexa, est basée à Béziers, est un autodidacte de la voile. Un 6,50 retapé du fond de l’eau, puis un Bavaria pour régater dans tous les coins de la Grande Bleue, des convoyages de l’autre côté de l’Atlantique, le Spi Ouest France (« Avec la rencontre de Loïck Peyron sur le même ponton »), un projet, avorté, de faire naviguer les gamins autour du Maroc sur un bateau construit de leurs mains. Et la rencontre fortuite avec Goulven. « J’avais entendu que Kito organisait cette course au large vers le Maroc. J’ai foncé, ça a un sens pour moi. Et arriver là où je suis né ». Une motivation de plus pour ce duo de bien figurer à l’arrivée!
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