Erwan Le Roux – Pablo Santurde Del Arco! Le skipper qui a tout gagné avec l’équipier qui fait tout gagner!  Le duo sur l’Ocean Fifty « Koesio » va faire parler. De lui et la poudre! On résume: avec Erwan Le Roux, 50 ans juste avant la MEDMAX Occitanie-Saïdia Resorts, on remonte le  temps en grimpant sur les premières marches de podiums.  C’est que le solide Morbihanais, qui a poussé très loin et physiquement  la recherche de l’aérodynamisme, a un peu tout raflé en catégorie multicoques de 50 pieds. En solitaire, avec deux « Route du Rhum » dans la poche (2014 et 2022, et en prime le temps de référence dans la catégorie, toujours d’actualité),  en double avec trois Transats Jacques-Vabre dans la musette (dont la première, à 25 ans, en 2009, puis 2013 et 2015). Et en équipage, avec la victoire sur la Québec-Saint-Malo  2012. Bref, vous aurez compris que le natif d’Auray, dans le Morbihan, président de la Classe Ocean Fifty jusqu’à l’an passé, ne fait pas dans la dentelle, même en pur Breton. 

De l’autre côté, enfin avec lui sur l’Ocean Fifty « Koesio », l’Espagnol Pablo  Santurde del Arco. Lui, c’est comme équipier en Class40 qu’il a fait les beaux jours de beaucoup de skippers . Et avec lui aussi, il faut remonter loin. Dès 2008 et le Mondial Class40  jusqu’à la dernière Transat Jacques-Vabre 2023, il n’est quasiment jamais descendu de la troisième marche !   A 37 ans, en trente-trois  rendez-vous majeurs en Class40,  le gars a bonifié tout ce qu’il touchait avec 17 victoires et 11 podiums!  De Gonzalo Botin à Alberto Bona, en passant par Alex Pella, Phil Sharp, Catherine Pourre, Luke Berry, Pietro Luciani,  ou encore Antoine Carpentier, ils bénissent tous le gamin de  Santander. Jusqu’à vouloir, pour plaisanter, créer un « Trophée Pablo » pour élire le meilleur équipier. Certain qu’il va le remporter longtemps. Et comme toujours, sourire aux lèvres.

C’est donc plein d’ambition que le duo Le Roux – Santurde  Del Arco sur « Koesio » va débarquer sur la MEDMAX Occitanie – Saïdia Resorts. A voir maintenant comment va se comporter cet équipage « bretono-iberico »  en Méditerranée, eux qui ont plutôt gravé leurs noms sur l’Atlantique.