Du rythme chez les Ocean Fifty,du match chez les Class40

 

Après avoir apprécié la folle ambiance du départ de la course, dimanche, les ving-cinq équipages en double de la MED MAX Occitanie – Saïdia Resorts se sont vite mis dans le match avec des conditions de vent se renforçant dès la nuit, accélérant le rythme de navigation. Sans atteindre toutefois des allures affolantes, mais au final bien plus élevées que prévues.

Du côté des Class40, la descente vers Minorque, le long des côtes espagnoles, au portant, a permis à ces monocoques très véloces et hyper toilés de mener un train satisfaisant. A ce jeu-là, les favoris se sont installés aux avants-postes, avec une sévère empoignade entre Amarris, Alla Grande Pirelli , Centrakor , Influence II , et Tyrolit . Premier « pointu » de la flotte, «HaPlus PME ne rendait pas les armes, tout comme « Prendre la Mer – Agir pour la forêt », qui avait un temps mené la meute. Par contre, une bulle les attend au niveau de l’île la plus au nord des Baléares, la merveilleuse Minorque leur faisant une mauvaise blague. Ce qui pourrait changer pas mal de choses avec un petit zéphir de face et un ralentissement général.

Chez les OceanFifty , après une folle chevauchée au portant direction la Corse, et une traversée Ile Singulière-Ile de Beauté de rêve, de nuit sous les étoiles, le trio de tête a atteint la pointe ouest de la Sardaigne en début d’après-midi, Koesio , Solidaires en Peloton et Realites découvrant en premier les superbes, mais dangereux, « cailloux » de l’île de l’Asinara. Avant de remonter vers l’« entonnoir » des Bouches de Bonifacio dans un vent plus soutenu en fin de journée, les vitesses s’approchant de la vingtaine de nœuds. La nuit devrait être sportive pour les neuf immenses « araignées » des mer.

 

Mots du bord… de rire

Erwan Le Roux (Koesio) et l’élastique : Avec Pablo (Santurde del Arco), on fait glisser le bateau au mieux. On en profite aussi pour se reposer afin d’avoir un maximum de lucidité pour la suite. On s’attend à un nouveau coup d’élastique dans les bouches de Bonifacio, ce soir (ndlr : hier soir) ou en début de nuit.

Fabrice Cahierc (Realites) et sa garde-robe : « La fin de nuit a été plus calme, et nous permis de tester toute la garde-robe, ou presque. La mer était parfaite comme le ciel qui nous a offert une voûte magique c’était divin ».

Laurent Camprubi (Glaces Romane) et la boulette : « Après notre boulette à Sète (mauvaise manœuvre autour de la bouée), on a perdu le contact avec la flotte…On cravache pour revenir, on ne lâche rien »

Matthieu Foulquier-Gazagnes (Sotraplants TRS) et le saucisson : « Avec la perte d’une manille juste avant le départ, on a mis le code O à l’eau. On a vite réparé et là, on est en 8e position, on n’a rien lâché. Au niveau menu, on a attaqué le frais : saucisson, jambon et fromage. Car bientôt, c’est lyophilisé ».

Mika Mergui (Centrakor) et l’humour à la Corentin : « J’ai souri en voyant mes camarades bretons, ravis et étonnés par la ferveur populaire de l’événement. Pour taquiner Corentin, je lui ai dit : « Je ne t’ai jamais vu aussi souriant au départ d’une course ! ». Il m’a répondu : « Normal, en Bretagne quand tu souris, tu bois la tasse. »

Mathieu Claveau (Prendre la Mer – Agir pour la forêt » et la cerise dans la nuit : « Au travers de la nuit (ndlr : de dimanche à lundi), sous une pluie d’étoile, vitesse 10 à 12 nœuds. Puis encore une heure en direct à 10 nœuds sous spi, mer belle, très belle….avec comme grosse cerise sur le plan d’eau notre position de deuxième au général. Mais malheureusement, ça ne va pas durer, on lâche rien ».

Matthieu Perraut (Inter Invest) et la truite : « Petite rubrique nourriture : après ce superbe départ, on a englouti la truite assez rapidement … Puis un peu de fromage et la salade de riz au coucher du soleil. On n’était pas mal. On est vite passé aux plats chauds après la nuit dernière

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