Les forces en présence

Dans « les jumelles » de Jean Loup Robertier, examen détaillé d’un plateau sportif complet.

Class40 : rivalité franco-italienne

Si le palmarès de certains parle pour eux, la connaissance de la navigation en Méditerranée parlera pour d’autres.
Et là, la rivalité franco-italienne va faire rage. Face à Mikael Mergui (Centrakor), « roi de la Med », Achille Nebout (Amarris), l’étoile (du Sud) montante ou encore Aurélien Ducroz (Crosscall), étonnant d’adaptation, se dresse l’armada italienne.

Entre un Ambrogio Beccaria (Alla Grande – Pirelli), associé sur la course avec son « frère d’arme » Alberto Riva (ils auraient dû être d’ailleurs face à face, si Riva n’avait perdu son Acrobatica sur la Québec-Saint Malo), qui viennent de faire des étincelles à travers l’Atlantique, et  Andrea Fornaro (Influence 2), le couteau entre les dents, la concurrence transalpine va être rude. D’autant plus que tout ce petit monde navigue sur des Class40 de dernière génération.

Derrière eux, les « gars Pur Sud » Mathieu Foulquier-Gazagnes (Sotraplant TRS), Matthieu Claveau (Prendre la Mer – Agir pour la Forêt), François Verdier (Phare40), avec des bateaux plus anciens, auront eux aussi leurs cibles italiennes en ligne de mire, avec le jeune Matteo Sericano (Tyrolit) ou encore Marco Guerra (Imagine Act).

Mais il faudra également compter sur les « amateurs très éclairés » que sont Benoît Garibal (Altair-Maiia), Laurent Camprubi (Glaces Romanes), Goulven Marie (Qwanza), Edgard Vincens (Teata),  Joël Paris (Rêve à perte de vue),  Nicolas Toury (Hydra) et l’Allemand Chris Kerl (Aquamarin), bien épaulés par des coéquipiers expérimentés. Qui compteront sur les caprices de la météo en Méditerranée pour « faire des coups ».

Ocean Fifty : « baston » entre associés

La particularité de la classe Ocean Fifty est que les dix teams engagés sont « associés » dans la gestion du système. Ce qui n’empêche pas la bagarre une fois sur l’eau.

Sur cette saison 2024, trois équipes viennent d’entrer dans le jeu, sept bateaux ont changé de mains et deux bateaux neufs ont été construits. Erwan Le Roux, à bord d’un Koesio reboosté, tout comme Thibault Vauchel-Camus (Solidaires en Peloton), spécialiste du multicoque depuis sa naissance, sortent du lot.
Mais la jeunesse d’un Baptiste Dulin, qui vient de prendre la barre de « Viabilis Océans » sera à prendre en compte. Tout comme l’expérience du « doyen » de la série, Fabrice Cahierc, associé à Aymeric Chappelier, sur un « Realites » tout neuf. Tout neuf comme le « Primonial » d’un Sébastien Rogues ambitieux. À bord d’un « Le Rire Médecin – Lamotte », passé par la clinique après  la casse lors de la dernière Transat Jacques-Vabre, Luke Berry ne sera pas en reste, tout comme le « local » de cette MEDMAX, seul skipper à être basé en Méditerranée, le Marseillais Christopher Pratt (Wind of trust – Fondation pour l’Enfance), bien décidé à rester maître de « sa » grande Bleue.

Quant aux trois nouveaux venus, il faudra surveiller l’équipage cent pour cent féminin de « Upwind by Merconcept », Anne-Claire Le Berre et Elodie Jane Mettraux, bien décidées à faire parler la différence, tout comme Laurent Bourguès et Clément Giraud (Mon Bonnet Rose) ainsi que Matthieu Perraut et Kevin Bloch, deux duos bien complices sur leurs nouvelles montures.

 

Partager sur :