Il se définit lui-même comme « amateur, débutant, super bizuth » et se réjouit à l’avance de côtoyer, sur la MEDMAX Occitanie – Saïdia Resorts des gars dont il est totalement fan. « Kito, Mikael Mergui, ce sont un peu mes idoles, c’est absolument génial d’être au départ d’une course au large avec eux ». Bon, Kito n’en sera pas, parce que c’est lui qui organise la course. «  Si j’en suis là, c’est grâce à lui. Quand je me suis lancé dans ce projet, je suis allé le voir, parce que son Class40 était à vendre. Il m’a dit que la meilleure façon de débuter, c’est de s’inscrire à une course. Kito, c’est quelqu’un d’inspirant. Alors je suis là ». Et il est là, donc, Nicolas Toury. Pour apprendre et surtout entrer dans ce monde de la voile dont il rêve. « Moi, la voile, c’était juste des régates corporatives sur Marseille, du genre la BatiCup ou la Juriscup, et quelques convoyages, précise cet architecte renommé de 45 ans, avec un pied à Paris, et un autre à Marseille.  « J’ai choisi le Class40 parce que c’est un entrée dans le monde de la course au large accessible en terme de budget. Mon sponsor, c’est ma boîte.  Sportivement, eh bien je vais voir ». Et il va voir, avec un co-équipier un peu plus expérimenté, Pierre Vaton, skipper professionnel, équipier recherché et préparateur dernièrement pour l’Imoca de Conrad Colman.  Et bien heureux de revenir s’installer « au pays », à Marseille.  « Dans mon projet, j’envisage un jour de faire une transat, souligne Nicolas Toury. Pour moi, la MedMax, c’est le début de quelque chose. Et en prendre le départ, c’est déjà une grande aventure ». Rendez-vous à l’arrivée.