Tiens, Marco Guerra, un Italien! Se méfier de lui, donc, comme des autres compatriotes inscrits dans cette MEDMAX Occitanie-Saïdia Resorts inédite. Et se méfier peut être encore plus car celui ci est « français ». Enfin presque puisque basé à Villeneuve-Loubet, près de Nice, depuis dix ans, ou il dirige un chantier naval, Global Service Yachts. Et surtout, ne pas se laisser influencer par le sourire charmeur et les cheveux bouclés (Italien quoi…) du natif de Bari, sur la côte adriatique. A 50 ans et quelques embruns, Marco Guerra court sur les tous les plans d’eau depuis son plus jeune âge: voile olympique, Jeux méditerranéens, puis équipiers et skippers en championnats du monde, championnats européens, Admiral’s Cup et surtout course au large en Méditerranée ou il squatte les podiums, quand il n’échoue à une marche près. Surtout depuis qu’il s’est lancé, en 2023, dans l’aventure du Class40 en achetant l’ancien « Influence » d’Andrea Fornaro ! C’était il y a un an, et sa première navigation en course au large, la Lunga Bolina, il la partageait avec une illustre équipière, la championne italienne de planche à voile, Alessandra Sensini. Une « marraine » qui a dû souffler dans les voiles de l’ITA171 puisque la saison 2023 de Marco Guerra partait sur de bons auspices. Troisième place dans la Rolex middle Sea Race 2023 raflée par Ivica Kostelic, troisième dans la Palermo-Monte Carlo enlevée par un certain Kito de Pavant, et encore une fois sur la Saint-Tropez Paprec 600 trustée par… de Pavant et Kostelic! Pas de quoi rougir pour celui qui n’hésite pas à embarquer avec lui de jeunes navigateurs italiens « qui montent », à l’image de Domenico Caparrotti, 24 ans, qui vient de franchir l’Atlantique sur la Niji40 avec Andrea Fornero. L’école italienne, quoi!
D’ailleurs, c’est en faveur d’autres jeunes que Marco Guerra arbore les couleurs d’Imagin’Act, un fonds de dotation créé à l’initiative de Socomec et d’Energys qui agit pour éclairer l’avenir des jeunes de 10 à 15 ans issus de milieux modestes et leur permettre de rêver grand. Ce qui ne l’empêche pas de rêver grand, lui aussi, à travers son écurie de course, la Med Racing, basé sur la côte d’Azur. Avec, bien entendu la MEDMAX Occitanie I Saïdia Resorts en ligne de mire. Mais aussi bien plus loin, vers l’Atlantique et ses « transats » mythiques. Pour l’instant, cap sur le Maroc.
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